Angie Macquart, dite l'Impure.

Aujourd’hui, Tibix avait voulu voir la taverne dans laquelle on accueillit les diplomates des alliances de plus près. Il s’était adossé au comptoir et avait observé les rares clients qui venaient plus pour parlementer que pour boire. Il trouvait l’endroit morne, dans la Tavernes des Pirates il régnait une effervescence nettement plus enthousiaste. Il buvait tranquillement son verre de gratzsh. Il passait son temps à jouer avec son allumoir en attendant le moindre petit événement. Celui-ci tarda à se produire mais il arriva sous la forme d’une cliente qui attira son attention. Non pas parce qu’elle venait d’entrer mais parce qu’elle se dirigea immédiatement vers le comptoir c’est-à-dire vers lui.
Il se redressa un peu, repassa les plis de ses vêtements et salua ou héla enfin la nouvelle venue.

-"Bien le bonjour, dame..."

Il laissa ses paroles flotter un instant dans l’air avant de reprendre.

-"Tibix est mon nom."

Il présenta sa main gantée et offrit un sourire tout en cachant de son autre main son briquet dans sa poche.

Elle avait à peine fait quelques pas dans la direction du comptoir, qu'une voix l'interpella. Elle releva son visage inexpressif vers l'homme qui venait de lui adresser la parole et qui se trouvait lui-même assis au comptoir. C'était étrange, mais elle aurait juré l'avoir déja croisé quelque part.

Tout en le dévisageant, elle finit de s'approcher de lui, et fit glisser son regard sur lui, de haut en bas, semblant hésiter à lui tendre la main. Enfin, elle releva à nouveau le menton, et ouvrit la bouche pour laisser sa voix douce en sortir.

N'y voyez en rien une offense personnelle, mais je ne supporte pas les contacts physiques.

Elle regarda alors vers la poche de l'homme, brièvement.

Un bien bel objet que vous avez là! Moi aussi j'aime le feu... C'est tellement beau, et purificateur.

Enfin, elle s'assit sur un tabouret.

Il la retira. Elle resta un court instant immobile dans les airs, ne sachant que faire après ce refus. Il prit alors son verre de gratzsh et l’amena à ses lèvres. Il absorba les paroles de la dame comme il était en train d’absorber l’alcool. Il ne se souvenait pas de son visage, il ne l’avait donc jamais vue pourtant elle lui donnait l’impression de la connaître. Il reposa son verre. Comme si lui bruit sec que produisit le verre au contact du bois du comptoir déverrouillait une porte dans sa mémoire il dit, feintant une agréable surprise.

-"Dites-moi si je me trompe...Ne seriez-vous pas une ancienne Chaldéenne ?"

Il tenait son allumoir caché dans sa poche et le faisait tournoyer le long de ses doigts tout en le gardant à l’abri du regard de l’Impure. Cette fascination pour le feu, chaque Chaldéen était reconnaissable à un trait de caractère, une obsession, une manie maladive. Il avait été témoin d’une de ces rencontres entre Chaldéens, une vraie foire aux monstres. Pourtant cette personne n’était pas présente à cette réunion, peut-être était-ce la plus saine d’esprit.
Aux paroles de la dame il répondit machinalement.

-"Oui le feu est beau. Il est purificateur, c’est sa beauté."

Inconsciemment, il fit glisser son briquet plus rapidement dans sa main cachée. Il s’arrêta et enleva sa main de sa poche. Il se pencha et prit une verre de l’autre coté du comptoir, le serveur s’étant absenté pour servir un petit groupe dans la salle.

-"Vous désirez à boire ?"

L'homme sembla hésiter un moment, son regard posé sur elle, puis finit par prendre son verre et boire, avant de le redéposer bruyamment sur le bois du comptoir. Ensuite il s'adressa de nouveau à elle.

"Chaldéenne"... Le mot la toucha profondément, bien plus qu'elle ne pourrait l'expliquer avec des mots. La Chaldée... En un éclair, elle revit les visages de chacun des membres qui la composaient, certains avec plus de netteté que d'autres, sans doute parce qu'elle avait été plus proches d'eux que des autres.

Elle écouta le reste des paroles de l'homme, mais avec moins d'attention. Elle était plongée dans ses souvenirs... Les souvenirs d'une époque révolue, mais pourtant encore tellement nette dans sa mémoire, qu'elle lui donnait l'impression que c'était hier.

Oui, j'étais un des membres du Conseil Chaldéen, avant sa dissolution, avant que...

Elle laissa la fin de sa phrase en suspens, pleine de non-dits, et changea de sujet de conversation.

J'ai toujours été fascinée par les flammes. Elles ont changé mon existence. Elles m'ont sauvée.

Se rendant alors compte qu'il attendait toujours de savoir si elle avait soif, elle lui répondit enfin.

Oui, merci, je boirais bien un verre de... peu importe de quoi. Un verre d'alcool, celui que vous avez sous la main.

-"Va pour du gratzsh alors !"

Il sauta par-dessus le comptoir et prit une bouteille dont il déversa le contenu dans le verre qu’il avait pris auparavant. Quand le verre fut rempli à ras bord, il fit glisser le verre vers la cliente. Quelques gouttes d’alcool débordèrent. Elles tachèrent le bois laqué du comptoir. Il les essuya d’un revers de la main. Visiblement ravi d’avoir nettoyé le comptoir, il dit.

-"Ainsi donc, vous avez été sauvée par les flammes. C’est peu commun, mais je dois avouer que moi aussi, les flammes m’ont aidé."

Il sourit dévoilant des dents blanches qui rivalisaient en blêmeur avec le teint de sa peau. Il se pencha un peu pour mieux dévisager l’ancienne Chaldéenne.

-"Dites-moi, me tromperais-je en vous appelant... Angie ? Qu’est-ce qui vous amène dans les terres de l’Elnade ?"

Lorsqu'elle le vit prendre son élan pour sauter de l'autre côté du comptoir, elle sursauta et se raidit, par pur réflexe. Mais quand elle vit qu'en fait l'unique raison était d'aller chercher une bouteille pour remplir le verre qui lui était destiné, elle se détendit.

Elle attrappa le récipient dans sa glissade vers elle, et le porta à ses lêvres sans attendre, jouissant presque de sentir l'alcool couler dans sa gorge. Elle aimait cette sensation de chaleur.

Elle faillit ensuite s'étouffer, et son teint devint blaffard, car il commença à répondre à l'allusion qu'elle avait faite sur le feu qui l'avait sauvée. Elle espéra silencieusement qu'il ne lui demande pas des détails sur ce qu'elle avait dit.

Lorsqu'il lui adressa un sourire étrange en se penchant vers elle, l'angoisse la prit, très profondément. Il allait vouloir en savoir plus, elle en était certaine! A moins qu'il ne sache déja... Peut-être connaissait-il Mylène?

Mais heureusement, il changea de sujet de conversation, et l'Impure sembla soudain soulagée. C'est à peine si un soupir de soulagement ne franchit pas ses lêvres.

Angie Macquart, oui, c'est bien mon nom. Mais l'on m'appelle plus souvent l'Impure.

Et bien, je suis ici pour faire connaître ma nouvelle alliance, si on peut dire... Les Animaux Dénaturés. Mais aussi par simple courtoisie... Un de vos alliés m'avait donné l'adresse en m'invitant à venir faire un tour chez vous lorsque j'en aurais l'occasion. Le Seigneur Thane.

L’Impure..., cette fascination pour le feu purificateur viendrait-elle de ce sentiment d’impureté ?
Cela ne l’étonnerait guère. Les gens tendent à préférer leur antipode que leurs acquis. Il avait déjà vu ce comportement futile autrefois. Pour lui combattre ses faiblesses en ignorant ses atouts était une erreur. Une grave méprise.
Il secoua la tête. Il ne la connaissait pas, il ne pouvait juger d’elle comme ça, rien qu’en extrapolant quelques mots en des suppositions basées sur sa propre expérience. Il sauta à nouveau par-dessus le comptoir et s’assit sur son tabouret. Il posa sa jambe droite sur la chaise la plus proche, barrant le passage entre la table et le comptoir, pour prendre une position plus confortable.

-"Ainsi donc, vous avez fondé une nouvelle alliance. Votre statut de chef des Ménéloths vous déplaisait-il à ce point que vous préfériez tenter le tout pour le tout en créant une alliance de toutes pièces ? Au moins maintenant vous pouvez renier les desseins de vos prédécesseurs, vous avez les mains libres pour atteindre un objectif que vous vous serez fixé vous-même."

Tout en l'observant s'installer confortablement, elle but à nouveau un peu du contenu de son verre et le redéposa sur le comptoir.

A la fin de la phrase qu'il lui adressa, elle ne put retenir un petit rictus, avant de lui répondre, d'une voix un peu plus ferme qu'auparavant. Cet homme la mettait un peu mal à l'aise, et pourtant elle avait la nette sensation qu'il ne devait pas être très différent d'elle-même. Il avait dans le regard cette espèce de "lueur" que peu de gens possèdent, et moins encore savent voir.

Renier? Ah ça non! Je n'ai pas pour habitude de renier quoi que ce soit! Et jamais je ne serais gênée ou quoi que ce soit d'avoir fait partie de Ménéloth. Ils sont bien différents de l'image qu'on leur donne, croyez-moi! Du moins ils l'étaient...

Elle se tût un instant, semblant replonger dans des souvenirs qui voilèrent son visage d'une espèce de nostalgie.

Pour être franche avec vous, j'ai souvent eu la nostalgie de l'alliance que j'avais créée après la dissolution de la Chaldée: Les Ames Perdues. Mais il n'y a pas que ça...

Je me suis sentie bien en temps que chef de Ménéloth pendant un certain temps, parce qu'il y avait là-bas des membres avec qui je partageais beaucoup de choses, qui avaient la même façon de penser que moi, dans les grandes lignes, et avaient ce qui m'avait si souvent manqué dans le passé: confiance en moi!

Un grand nombre de ces membres ont pris leur retraite: les Sieurs Pokemoon, Devinci, Kampir, et aussi le Général Cochise... Je me suis alors sentie abandonnée au début, mais j'ai tenté de me remotiver, de continuer à diriger cette alliance par respect pour eux, parce que ils comptaient sur moi.

Seulement, en plus d'être entourée de Seigneurs pour la plupart inactifs, je me suis aussi rendue compte que eux n'avaient pas confiance en moi, malgré tout ce que j'avais fait pour pousser cette alliance vers le haut lors des guerres que nous avions subies sans relâche durant les trois dernières lunes. Puis il y a eu des critiques que j'ai très mal prises, notamment sur le fait que j'aie envie de rencontrer des Seigneurs externes, de prendre un peu part à la vie diplomatique, ne plus vivre en hermite.

Peut-être le regretterais-je un jour, allez savoir, mais je n'avais plus envie de me démenner pour des gens qui ne croyaient pas en moi, et de plus voulaient décider de ce que j'avais le droit de faire ou non... J'avais donc le choix entre virer les neuf dixièmes des membres de Ménéloth, ou refonder autre chose, en m'entourant de gens qui eux me ferraient confiance, et ne m'embricaderaient pas.

Les mots s'étaient échappés de ses lêvres sans qu'elle tente de les retenir, et elle en fut la première surprise. Jamais elle ne se livrait de la sorte...


(HRP: contente de faire du RP avec toi en tous cas, je n'en avais jamais eu l'occasion avec Angie, ni Tibix avant).

Hrp: Moi de même.

Il se délectait de la loquacité de l’Impure. Était-ce une preuve de confiance ? Il ne l’aurait pas cru si on le lui eût dit. Pour lui, cette personne avait tout simplement été excédée par le comportement de ses alliés. Elle avait brûlé les ponts, elle mettait consumait son mécontentement en en parlant à la première personne venue.

Il laissa l’ange passer, il contemplait pensivement son verre de gratzsh dans lequel il créait un maelstrom miniature tentant par moment de rendre le courant tellement vigoureux qu’il pouvait voir le fond de son verre. Sans détourner son regard de son nouveau jeu, il se mit à philosopher.

-"Tout est en mouvement, vous n’avez pas à regretter de bouger. Si vous seriez restée dans une alliance aussi inactive que vous me la décrivez, alors vous auriez été dévorée par les flammèches du temps qui lui ne s’arrête pas. L’inactivité, c’est comme ne plus respirer : On en meurt.
Vous dites qu’ils n’avaient pas confiance en leur chef, ce n’est pas pour ça que vous avez quitté cette alliance. Elle est damnée, elle porte un nom trop ancien. À remuer les cendres du passé, on finit par s’en brûler ou tout simplement par éteindre les flammes qui animent ce passé.
Mais je dois vous ennuyer avec mes réflexions. Buvez donc votre gratzsh avant qu’il ne devienne tiède."

Ajoutant l’acte à la parole, il montra l’exemple en buvant tout le contenu de son verre, anéantissant ainsi son maelstrom artificiel.

Après avoir dit tant de choses, elle eut la nette impression que l'on venait de lui enlever un poids bas du coeur... Une espèce de soulagement de la douleur sourde qui était en elle sans même qu'elle en aie conscience.

Pourquoi avait-elle dit tout cela à cet homme qu'elle ne connaissait même pas quelques sabliers plus tôt? Peut-être justement parce qu'ils ne se connaissaient pas... C'est souvent bien plus simple de parler de choses personnelles avec un inconnu, parce qu'il n'y a pas cette crainte de la façon dont il vous jugera après.

Oui, voila, c'est exactement cela qui m'a décidée, après des lunes et des lunes d'hésitation. Je n'avais pas envie que le feu qui brûle en moi finisse par s'éteindre lui aussi.

Suite à sa phrase, qui ressemblait plus à une injonction qu'autre chose, elle but la fin de son verre d'une traite, ne se demandant qu'après l'avoir fait, pourquoi elle lui obéissait. Peut-être simplement parce qu'elle n'avait plus envie de réfléchir...

Mais vous-même, qui êtes-vous au juste? Comment connaissiez-vous mon nom avant même que je vous le donne?

Il ne pouvait plus regarder son verre. Il était vide, regarder un verre vide n’avait aucun intérêt. Il scruta donc les impuretés qui avaient pu se faufiler sous ses ongles. C’était au tour de l’Impure de lui poser des questions, il s’en était douté. Posez une question et vous pouvez en être sûre qu’elle vous reviendrait tel un boomerang ou plutôt : Lancez une pierre et la cible se chargera de vous rendre la pareille. Il sourit en y pensant.
Accoudé au bar, il pencha sa tête en arrière faisant tomber ses cheveux sur le bois de comptoir. Il était dans une position prédestinée au rire guttural mais au lieu de se laisser aller aux clichés usés, il répondit simplement.

-"Je suis un membre de l’Antre d’Elnade. Mon nom, je vous l’ai déjà dit, est Tibix."

Il pivota sa tête vers elle, un sourire malicieux aux lèvres.

-"Voyons, vous devriez plutôt être étonnée si une personne ne connaît pas votre nom. Votre ancien statut de gouvernante des Ménéloths ainsi que celui de membre du conseil de Chaldée suffisent à eux-mêmes pour déclarer la raison de votre renom. Et puis, j’ai eu quelques contacts avec la Chaldée. J’ai même failli faire partie de cette alliance pour tout vous dire.
J’avoue pourtant avoir douter de la justesse de ma supposition, vous êtes une personne très discrète et bien que votre nom soit connu de tous, peu de gens peuvent affirmer vous avoir vue."

Elle ne pouvait que confirmer ses dires, bien consciente que sa réputation avait dû faire le tour de toutes les autres alliances, et que si son nom était connu, son visage lui l'était beaucoup moins.

Elle regarda un instant son verre vide, hésitant à recommander quelque chose, puis se décida.

Oui, j'ai beaucoup de mal à quitter mes terres et à me ballader. Je suis ce que l'on pourrait sans doute appeller une personne associale... Je n'sais pas très bien pourquoi...

Disons que les discours futiles, l'hypocrisie des gens dans les réunions mondaines, et toutes ces choses m'énnervent au plus haut point. Ajoutez à cela une certaine timidité qui me fait me sentir mal face aux inconnus, et vous comprendrez aisément pourquoi je suis "discrête" comme vous dites.

Elle finit par prendre son verre vide en main et demanda:

Puis-je vous demander de me remettre la même chose?

Il acquiesça.

-"Je vous apporte ça tout de suite."

Il repassa au-dessus du bar et prit le verre vide de l’Impure. Pendant qu’il cherchait la bouteille de gratzsh qu’il avait rangé, le dos tourné vers elle, il lui répondit.

-"Voyons, c’est peu commun de voir une personne aussi réputée et puissante faire preuve de timidité. Je vous avoue que je trouve ça assez amusant. Vous qui n’avez que peu de choses à craindre des petites seigneuries, vous vous sentez mal à l’aise ? Vous devriez justement profiter de votre avantage, donner le fond de votre pensée à ces misérables qui pourraient vous importuner plutôt que de vous sentir mal à l’aise.
Je vous le répète, c’est idiot de se sentir inconfortable près d’une larve. C’est elle qui vous abhorre et qui vous craint. Vous pouvez l’a mépriser voire la maltraiter, vous lui resterez supérieur."

Il se retourna et lui offrit son verre de gratzsh en y ajoutant une courbette révérencieuse sur le ton de la bonne humeur.

-"Voici."

HRP: désolée pour le temps de réponse

Si l'homme ne lui avait pas tourné le dos pendant qu'il lui tenait ces propos, il aurait pû remarquer les changements successifs qui se produisirent sur le visage de l'Impure. Elle passa par l'étonnement, l'incompréhension, mais aussi le côté choquée, ensuite amusée, puis la réflexion intérieure...

Il n'avait pas tord, elle en était bien consciente, mais personne n'aurait osé lui dire de cette façon que son comportement était idiot, avec une telle nonchalance dans la voix.

Elle eut presqu'envie de rire, sans savoir elle-même pourquoi.

Lorsqu'enfin il se tourna vers elle et lui tendit un verre plein, elle le prit d'une main sûre d'elle et le porta à sa bouche sans attendre. Ensuite elle le reposa sur le comptoir.

Je vous remercie, mon cher!

Je vais vous confier un secret... Je crois que je vais suivre vos conseils!

Elle reprit son verre et le termina.

Mais vous-même, êtes-vous un adepte des mondanités? Parcourez-vous les endroits où se rendent tous les Seigneurs et Dames de la bonne société comme on dit?

-"Vous m’en voyez ravi. "

Dit-il à la réponse d’Angie. Il se servit lui-même un nouveau verre, mais le posa sur le comptoir. Il faisait mine de méditer la question qui venait de lui être posée. Il regarda son verre, comme si il y trouverait une réponse quelconque. Il releva les yeux et la regarda dans les yeux.

-"Ce ne sont pas les endroits que je fréquentent qui importent, mais les gens qu’on y rencontrent, n’est-ce pas ?
Et bien on m’a déjà vu en certains endroits où des seigneurs se rencontrent, de là à dire qu’ils font partie de la bonne société, il y a un pas que je ne franchirai pas. Par contre je n’y suis rarement aller plus d’une fois, je préfère le changement plutôt que de m’habituer à rester à un endroit précis en attendant que quelque chose se passe."

Il but une rasade de gratzsh, plus pour se laisser le temps de trouver quelque chose à ajouter que par soif.

-"Tant que j’y suis, votre alliance doit bien avoir une taverne qui accueil les visiteurs, comme toute alliance qui se respecte. Il faudrait que j’y passe une fois, ne serait-ce que pour profiter de vos liqueurs locales."